Réinventer le pilotage de la maîtrise d’ouvrage pour atteindre des standards environnementaux et performants
Inscrire la décarbonation dans les marchés, au travers notamment d’objectifs chiffrés, est indispensable. Mais il faut aller au-delà. Cette démarche d’achat doit s’articuler avec un nouveau modèle de pilotage de projets dans lequel l’environnement devient un critère permanent et transversal. Et enfin, cette ambition suppose une mobilisation de tous les acteurs du secteur.
Tracer et suivre la trajectoire carbone d’un projet. Dès le début des travaux du Grand Paris Express, un système de reporting des données carbone a été intégré dans les cahiers des charges, dispositif qui a fait l’objet d’améliorations sur les marchés les plus récents (notamment avec le suivi de certains postes d’émissions en s’appuyant sur le BIM*). Ces données déclaratives sont collectées annuellement et font l’objet d’audits par la Société des grands projets afin de s’assurer, par échantillonnage, de leur cohérence par rapport à la réalité des chantiers. Elles sont ensuite consolidées à l’échelle de la globalité du Grand Paris Express, et publiées dans notre rapport annuel après audit par les commissaires aux comptes. Ce dispositif permet de tracer année après année la trajectoire carbone de la construction du Grand Paris Express et de la comparer aux estimations prévisionnelles établies à partir de CarbOptimum® (1) (en 2018) sur la base desquelles a été établi notre objectif de réduction des émissions de - 25 %.
LA DÉCARBONATION DES CHANTIERS DU GRAND PARIS EXPRESS
- 25 % d’émissions carbone visés en phase travaux, soit :
- 1,1 million de tonnes de CO2 en moins sur les 4,4 millions de tonnes de CO2 prévues dans l’évaluation CarbOptimum® (1) de 2018 ;
- une trajectoire carbone en ligne avec nos objectifs, avec des émissions cumulées à fin 2023 d’environ 730 000 teqCO2 en deçà des émissions prévisionnelles de référence ;
- environ 75 % des émissions proviennent de deux postes majeurs : les bétons et les aciers.